Floreffe – guerre 40-45 – la libération – septembre 1944

1. Contexte général des opérations

Le 6 juin 1944, les forces alliées débarquent sur les côtes normandes et libèrent Paris à la fin du mois d’août. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin et poursuivant une armée allemande qui reflue vers le nord, les Alliés entrent en Belgique début septembre 1944.

Des signes avant-coureurs principalement liés à l’activité aérienne anglo-américaine au-dessus de nos régions pouvaient déjà être perçus par la population floreffoise. Le 17 août, quelques bombes tombent sur Franière et coupent la ligne de chemin de fer. Le 18 août 1944, un terrible bombardement frappe Namur et fait plus de 300 victimes. Le 26 août, vers 18h10, la gare de Franière subit une attaque aérienne violente[1] : quatre bombes tombent sur la gare et quatre autres sur la cour à marchandises. Quatre wagons brûlent, d’autres sont renversés. Les voies principales sont coupées. On ne compte pas de victime parmi le personnel des chemins de fer, mais bien à la boulonnerie toute proche. Toutefois, suivant la version d’un témoin oculaire, réfugié dans le souterrain de la gare, il s’agirait d’un homme qui se trouvait sur le pont surplombant les voies et qui aurait été fauché par les tirs de mitrailleuses.

En ce mois de septembre 1944, après plus de cinq longues années d’occupation allemande, la libération de notre région approche à grand pas.

Le 12ème groupe d’armées US, commandé par le général Bradley et le 1er groupe d’armées britanniques, commandé par le général Montgomery, se lancent à l’assaut de la Belgique.

Comme le montre la carte ci-dessous, le VII corps d’armée US, faisant partie de la 1ère Armée, va se séparer en deux axes de progression : un vers le sud de la Belgique et l’autre en direction de Mons, Charleroi et puis Namur.

La 3ème division blindée américaine (3rd Armored Division – Spearhead), attachée au VII corps d’armée, va obliquer à droite vers Charleroi, qu’elle atteindra le 3 septembre 1944 et ensuite Namur, le 5 septembre.

En plus de cette unité qui va libérer Floreffe, dans les villages voisins, par exemple à Fosses-la-Ville, des unités organiques ou rattachées directement au VII corps vont stationner, à savoir le 172nd Field Artillery Battalion[2] ou le 759th Tank Battalion[2], qui faisait partie depuis le D-Day du 4th Cavalry group, lui-même rattaché au VII corps d’armée.

[1] Archives de la S.N.C.B. dans Des bâtons dans les roues de Claude LOKKER, 1985, page 853.

[2] Il prit ses quartiers à Fosses-la-Ville, les 5 et 6 septembre 1944, au château-ferme de Taravisée

Carte des opérations en Belgique – septembre 1944 (Sombreffe, La Libération, 50e anniversaire, 2e Edition, 1994)

2. Floreffe

Depuis la fin août donc, les Floreffois voient passer un flux presqu’ininterrompu de soldats allemands de toutes unités, qui refluent vers l’est, poussés par l’avance fulgurante des armées alliées. Débris d’armée minable, se déplaçant à pied, à vélo, en charrettes attelées à des chevaux ou encore avec des véhicules réquisitionnés sur leur passage. Tous les moyens sont bons pour fuir; contraste saisissant avec le mois de mai 1940, où par cohortes motorisées entières, ils passaient en chantant sous le radieux soleil de mai.

Les troupes américaines venant de Charleroi avancent vers Fosses-la-Ville traversent Sart-Saint-Laurent et Floreffe et obliquent vers Namur. Les deux Combat Command [1] de la 3rd Armored Division se répartissent sur 4 itinéraires : le CCA et le CCR sur les deux au Nord et le CCB sur les deux au sud. Ce sont donc des éléments du CCB qui libèreront nos régions[2].

[1] Unité composée d’infanterie, d’artillerie, de blindés,…

[2] Voir composition des CCA, CCB et CCR en annexe 3

Cartes représentant les itinéraires suivis par les CCA, CCR et CCB de la 3rd Armored Division entre le 4 septembre et le 7 septembre 1944.  L’itinéraire 3 est celui qui passe par Floreffe (Garner, J., Spearhead in the West).

 

Les troupes allemandes empruntent la grand-route de Floreffe et obliquent vers Suarlée. Elles laissent une arrière-garde forte de plus ou moins 150 hommes. Le canon tonne dans la direction de Fleurus et de Velaine-sur-Sambre. Dès le 3 septembre, on annonçait par téléphone que des éléments US avaient atteint Malonne et La Pairelle[1].

Le lundi 4 septembre, les troupes allemandes décident de détruire le pont du déversoir de Floriffoux. Vers midi, les charges sont placées et le pont saute, mais pas entièrement. Ils devront s’y reprendre une seconde fois, en fin de soirée. Vers 22 heures, on entend des bruits de moteurs à Floreffe et des cris de joie… Floreffe est libéré. A Floriffoux, en revanche, les Allemands préparent hardiment la défense pour le lendemain ; positions de mitrailleuses et canons antichars sont installés au lieudit Les Fonds de Floreffe, situé juste après le carrefour entre l’actuelle N958 et la rue de Suarlée, entre les Bois de Poujoux et du Roi.

Le mardi 5 septembre dès l’aube, des chars américains se positionnent en batterie à la ferme Ernoud[2] sur la route Floreffe-Malonne.

[1] La Pairelle ou La Payrelle, quartier de Wépion, situé presqu’en bord de Meuse. Sans doute les chars US, obliquant vers Malonne auront ensuite continué via les Trieux ou la route de la Navinne.

[2] Ferme Ernoud (ou Ernoux) ou Delplace au lieu-dit la Boverie. La famille Delplace a occupé cette ferme (située à l’arrière de l’actuelle friterie du Zoning, rue Riverre) après l’expropriation de la ferme de la Lache, démolie.

Dès 9 heures, les balles pleuvent et des obus s’abattent sur le village incendiant deux maisons. Les Américains arrosent copieusement le bois de la Commune et le bois de Dorlodot[1]. Vers 10 heures le clocher, qui abritait un prétendu observateur allemand[2], est transpercé de plusieurs obus. Le château du baron Van Oldeneel[3] est également touché.

[1] Il s’agit vraisemblablement de noms usuels, liés au château de Dorlodot tout proche ainsi qu’à la ferme de la Commune. Ces deux bois sont ceux situés à l’est de l’église de Floriffoux et actuellement dénommés Bois de St Hubert, rue de Frégimont.

[2] Selon certain témoins, il s’agirait de (jeunes) gens de Floriffoux qui étaient montés dans le clocher pour voir le déroulement de la « bataille » et qui auraient été repérés par les observateurs américains.

[3] Il s’agit du château du Pavillon situé à l’ouest des Fonds de Floreffe.

Floriffoux, le clocher percé par des obus américains (Coll. H. Legros).

Le château du Pavillon, situé à l’ouest du Fonds de Floreffe, propriété du baron Van Oldeneel est également touché en façade par plusieurs obus. A partir de septembre 1946, les particuliers victimes de dommages à leurs biens durant la seconde guerre mondiale peuvent introduire un dossiers individuel d’indemnisation. La famille Van Oldeneel tot Oldenzeel effectue cette démarche le 07 février 1948 (dossier consultable aux AEN – n° 9029101). Cette demande d’indemnisation est étayée par un rapport de l’expert Georges PIENGEON, de Suarlée, qui s’est rendu sur les lieux le 10 septembre 1944. Les dégâts y sont scrupuleusement consignés et énumérés comme suit : un obus a éclaté dans la fenêtre du 2ème étage de la tour de droite, un autre dans la fenêtre du 1er étage de la tour de gauche et un 3ème dans la fenêtre du hall d’entrée. S’ensuivent plusieurs pages qui passent au crible ces dégâts. Les abords du château sont également mentionnés par l’expert : une septantaine d’arbres feuillus, résineux et fruitiers frappés par la mitraille sont à abattre, des tuiles et vitrages d’une fermette et d’une chapelle, soufflés par les explosions sont à remplacer. Au final, une indemnité de 57.958 francs sera versée. Le tout est accompagné de quelques photos que nous reproduisons ci-dessous. Elles montrent la violence des tirs subis et les dégradations au château ainsi qu’à son mobilier intérieur. C’est ainsi qu’au-dessus de l’armoire (photo n° 5), des impacts de balles ou des éclats d’obus sont bien visibles.

En 1 le château du baron Van Oldeneel et en 2 les Fonds de Floreffe.

En 3 se situe le lieu-dit Aus tourètes et en 4 la ferme Ernoux (Delplace actuellement) au lieu-dit la Boverie.

En bleu les positions allemandes et en rouge américaines. A vol d’oiseau, les troupes US sont à 1 km de l’église de Floriffoux et à 2.5 Kms des Fonds de Floreffe.

Le combat s’éternise, mais sans faire de victime civile ; çà et là cependant, du bétail tué. Afin de prendre un peu de hauteur et avoir meilleure vue sur la Sambre, une batterie américaine se met en place entre la ferme de la Boverie et le lieu-dit Aus tourètes. [1]

Des indications, fournies par des habitants de Floriffoux ayant téléphoné à Floreffe, permettent aux Américains de mieux situer les positions allemandes et d’effectuer des tirs plus efficaces (voir ci-dessous la coupure de presse extraite du journal Vers l’Avenir du 9 septembre 1944)

La progression américaine s’accentue pour atteindre Flawinne et Malonne. Vers 20 heures, les Allemands se rendent compte qu’ils sont presqu’encerclés et se rassemblent au Chêne d’où, en colonne, ils se dirigent vers les Fonds de Floreffe, où ils sont faits prisonniers.

Le mercredi six septembre, enfin, les blindés américains entrent dans Floriffoux, acclamés par la population en liesse.

[1] Entre l’actuel Chemin du Fonds des Coupes et la rue Riverre.

Coupure du journal Vers L’Avenir, datée du 9 septembre 1944.

Floriffoux – deux petites anecdotes

Selon les notes du curé de Floriffoux, l’abbé Pestiaux, le 5 septembre 1944, alors que le village est pris sous le feu des batteries américaines, un soldat allemand est blessé au bras, près du Grand Saule, vers 16h00. Les résistants de « l’armée blanche » sont accusés. Les Allemands parcourent le village et rassemblent les civils sortis des caves. Parmi eux se trouvent l’instituteur Bovy, ses voisins les Charlier, les Dethy et un réfugié bruxellois. Tous sont rassemblés contre le mur du cimetière pour être fusillés ! Le Bruxellois, avec l’aide de Mme Rienecker dite Marie l’Allemande parlant allemand, explique la situation et parlemente… Un adjudant finit par crier ‘Los’ et les civils peuvent partir.

D’autres sous-officiers menacent de brûler le village et de fusiller les hommes. Ceux-ci s’enfuient alors vers Flawinne et Floreffe.

Heureusement, personne ne sera fusillé et aucune maison incendiée. Les habitants, au soir du 5 septembre, poussent un ‘ouf’ de soulagement.

Coupure du journal Vers L’Avenir, datée du 14 décembre 1944.

La série de photos ci-dessous, propriété de monsieur André Lessire et qu’il m’a généreusement autorisé à reproduire, nous montrent des véhicules US de la 3rd Armored Division rue Riverre.

Cette photo est très intéressante, car en zoomant sur le parechoc de la jeep à gauche, nous pouvons lire sur la partie gauche : 3∆ 33∆, ce qui signifie 3rd Armored Division, 33rd Armored Regiment, confirmant bien le passage des troupes de cette division à Floreffe (Commentaires André Lessire).

La scène ci-dessus se déroulerait aujourd’hui au km 65,3 de la N90, à proximité de l’arrêt TEC « Rue Riverre ». Les maisons, expropriées pour les besoins de la voirie, ont été remplacées par de nouvelles constructions situées plus en retrait.  Si la prairie fait toujours partie du paysage, le terrain cultivé est devenu une zone industrielle ; se trouvaient là les établissements Bajart dont les locaux abritent actuellement le centre de formation Forma’Rive.  La croix d’occis -connue comme Croix Jacques-, visible à l’angle gauche du même terrain cultivé, a été déplacée d’une dizaine de mètres. Quelques civils, curieux, se mêlent aux G.I.’s (Commentaires André Lessire).

Vue du même endroit que précédemment, mais dans l’autre sens. Quelques véhicules américains, sous filet de camouflage, sont stationnés dans le champ, en bordure de route. Nous pouvons distinguer un Dodge WC-51 Command Car et un GMC.

Chars et halftracks américains passant à travers champ pour rejoindre la chaussée.

Vue générale des véhicules américains : chars Sherman et halftracks.

Annexe 1 : le 12ème groupe d’armées US

Le 12ème groupe d’armées est commandé par le célèbre général Omar Bradley. Il regroupe plusieurs armées : les 1ère armée, 3ème armée, 9ème armée et 15ème armée.

Dans le cadre qui nous occupe, c’est la première armée qui nous intéresse. Elle est commandée par le général Hodges et comprend 4 corps d’armées : les III, V, VII et le XVIII corps parachutiste.

Le VII corps du général Collins est celui qui va libérer nos régions et plus particulièrement la 3ème division blindée, qui va foncer vers Namur. Elle est composée des éléments suivants :

32nd Armored regiment

33rd Armored regiment

36th Armored infantry regiment

54th Armored Field artillery Battalion

67th Armored Field artillery Battalion

361st Armored Field artillery Battalion

83rd Armored Reconnaissance Battalion

45th Armored Medical Battalion

3rd Supply Battalion

3rd Ordonance Main Battalion

143rd Armored Signal Company

23rd Armored Engineer Battalion

 

Annexe 2 : le 4th Cavalry Group

Le 4th Cavalry Group est un groupe de reconnaissance mécanisé, rattaché au VII corps d’armée. Il est composé comme suit :

4th cavalry reconnaissance squadron (mechanized)

Troop A, Troop B, Troop C: reconnaissance

Troop E: assault guns

Troop F: light tank

24th cavalry reconnaissance squadron (mechanized)

Troop A, Troop B, Troop C: reconnaissance

Troop E: assault guns

Troop F: light tank

759th tank battalion (light)

Company A, Company B, Company C

 

Annexe 3 : composition des CCA, CCB et CCR de la 3rd Armored Division

Les compositions des CCA, CCB et CCR reprises ci-dessous sont les compositions normales pour le théâtre des opérations en Europe de l’Ouest. Certaines modifications ont pu avoir lieu, dans le feu de l’action.

Combat Command A

32nd Armored Regiment, less 1 Battalion

67th Armored Field Artillery Battalion

36th Armored Infantry regiment – 1 Battalion

486th Armored Anti-Aircraft Battalion – 1 company

23rd Armored Engineer Battalion – 1 company

703rd Tank Destroyer Battalion – 1 company

45th Armored Medical Battalion – 1company

Division Maintenance Battalion – 1 company

Combat Command B

33rd Armored Regiment, less 1 Battalion

391st Armored Field Artillery Battalion

36th Armored Infantry regiment – 1 Battalion

486th Armored Anti-Aircraft Battalion – 1 company

23rd Armored Engineer Battalion – 1 company

703rd Tank Destroyer Battalion – 1 company

45th Armored Medical Battalion – 1company

Division Maintenance Battalion – 1 company

Combat Command R

Other elements not assigned to CCA and CCB.

 

Bibliographie sommaire

Garner, J., Spearhead in the West, 1941-1945, The Third Armored Division. 1945.

Legros H, Le Couloir des Invasions, 2019, éd. H. Legros.

Lessire, A, Floreffe dans la Seconde Guerre mondiale 1940-1945 et dans le Souvenir 2015, 2015, Ballade et Culture.

Lokker, C., Des bâtons dans les roues, 1985, MIM.

Sombreffe, La Libération, 50è anniversaire, 2é Edition, 1994.

Floriffoux, Les Témoins du Passés, Tome II

Bulletin Communal de Floreffe n°156, septembre 2019

Article du Journal Vers L’avenir du 13 septembre 1974

Article du Journal l’Avenir du 5 septembre 2015

Hervé Legros et l’équipe Bibliotheca Floreffia

7 Commentaires

  1. JC DE MEUX

    Félicitations

    Réponse
  2. Bibliotheca Floreffia

    Selon le témoignage de monsieur Cyprien Fustin, il nous revient qu’au moins une personne de Floriffoux était présente dans le clocher, un certain Jean Lessire dit « Taulot », fils de Jean-Baptiste.

    Réponse
  3. Bibliotheca Floreffia

    David Chaussée nous fait parvenir ce commentaire :
    J’ai beaucoup aimé votre article sur septembre 1944.
    Collins et son HQ (note Bibliotheca Floreffia : quartier général) était au château de Taravisee. Son neveu pilotait le module autour de la lune en attendant de récupération du LEM en Juillet 1969.

    Réponse
  4. Messer Philippe

    Bonjour,
    D’abord merci pour toutes ces informations et ces témoignages précieux Ma mère était présente avec ses parents et son frère aîné « rue Riverre ». Pendant les échanges de tirs, ma mère et son père se sont réfugiés dans un dépôt de trams, de l’autre côté de la route. Ils s’en sont sortis sains et saufs par miracle, des shrapnels ayant été retrouvés sur le chapeau et le manteau de son père. Quant à son frère, il s’est caché avec sa mère dans la cave d’un café. Auriez-vous par hasard des informations sur ce café et ce dépôt de tram ?

    Réponse
    • Bibliotheca Floreffia

      Nous vous remercions pour votre intérêt.

      Effectivement, il y avait un dépôt de trams au lieu-dit Malonne-Port sur la ligne Namur/Saint-Gérard. Ce bâtiment désaffecté est toujours bien visible le long de la Chaussée de Charleroi. Quant au café, cela pourrait être soit l’ancien établissement « le coq wallon » qui a fait place à un magasin de chaussures rue Riverre, soit « l’Auberge de la Barrière », établissement situé au Rivage à Malonne.

      Réponse
      • Philippe Messer

        Merci pour votre réponse.

        Réponse
      • Messer Philippe

        Bonjour,
        En effet, quand j’ai montré une photo du dépôt de tram « Malonne-Port » à ma mère, elle a bien reconnu le bâtiment où elle s’était cachée lors des affrontements entre Américains et Allemands. Toutefois, il lui semble que le café où s’étaient réfugiés son frère et sa mère était juste de l’autre côté de la route où se trouvait le dépôt. Elle m’a aussi expliqué qu’ils se trouvaient à cet endroit avec les villageois de Malonne pour fêter la Libération et qu’il y avait un char américain présent. Selon son frère, des Allemands se trouvaient à proximité de l’autre côté de la rive de la Sambre et ont commencé à tirer. Quand les tirs allemands ont commencé, des chars américains sont venus en renfort et ont rapidement été en hauteur pour riposter. Ces combats auraient duré entre 1 heure à 2 heures.Connaissez-vous d’autres détails sur ce qui s’est passé à cet endroit particulier ? Est-ce directement lié aux événements du 5 septembre que vous décrivez dans votre récit ?
        Bien cordialement

        Réponse

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

4 + 1 =