Soye – récits de l’exode de mai 1940

Exode.

Les gens d’ici,

Quittant leur gîte et leur pays,

S’en vont, ce soir, vers l’infini…

 

Les gens d’ici n’ont rien de rien,

Rien devant eux

Que l’infini de la grand’route …

 

Les gens des champs, les gens d’ici

Ont du malheur à l’infini.

Émile Verhaeren (Le départ, dans Les Campagnes hallucinées) (Extraits)

Dans le numéro 183 de la revue namuroise Confluent paru en août 1989, Michel Arnold, récemment décédé, a publié un article consacré à l’exode vécu notamment par trois de nos concitoyens, habitants de Soye : M.Jean Seny (rue Nouvelle), Mme Céline Renier (rue de la Basse-Sambre) et Mme Armande Renard, épouse Marcel Dumont (rue de Spy).

Cette dernière ayant eu les deux pieds broyés par un train en gare de Creil (au sud de Paris), dut être amputée à hauteur des chevilles. Soignée à l’hôpital de Rouen, elle fut notamment prise en charge par le médecin et écrivain célèbre, Georges Duhamel.

Si vous désirez en savoir plus sur ce sujet dramatique, voici quelques pistes :
. Jean Vanwelkenhuyzen et Jacques Dumont, «1940, Le grand exode» (Bruxelles, RTBF, éditions Duculot,1983);
. Roger Marquet, «Paroles d’exode», (2 tomes, 2010-2011, éditions Weyrich);
. Pierre Miquel, «L’exode 10 mai – 20 juin 1940»,( éditions Plon, 2003).

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