Floreffe – Football – Equipe féminine – saison 1971/1972

L’équipe féminine de football de Floreffe est formée au début du championnat 1971-1972.
Epouse de Joseph Renier, Angèle Dor, dont la famille provient de Mauditienne , travaille dans les cuisines de l’institut Saint-Berthuin à Malonne.
Elle y croise régulièrement Florent Massinon, menuisier du pensionnat et secrétaire du club de la Royale Union Sportive Floreffe (R.U.S.)
Suite à l’une de leurs conversations où ils évoquent le football floreffois, il est décidé de proposer au comité responsable d’inscrire une équipe féminine.
La demande est acceptée et notre duo, épaulé par Jean Hastir, grâce au bouche à oreille, une vingtaine de jeunes filles plus ou moins motivées participent aux premiers entraînements dispensés par André Dautreppe, un clubman floreffois trentenaire, joueur de l’équipe première.
Parmi celles-ci, Bernadette Smal qui malheureusement décèdera quelques années plus tard dans un accident de voiture.
Avec son accord, Angèle Dor endosse avec bienveillance le rôle de marraine de l’équipe.

Les joueuses se familiarisent et s’adaptent tant bien que mal au terrain gras, voire boueux qui bien souvent pousse les filles à s’agglutiner là où le ballon est englué. Après avoir disputé des rencontres amicales, l’équipe sera intégrée dans le championnat provincial 1972-1973.
Geneviève Renier se souvient: “Je peux affirmer que l’ambiance fut toujours très agréable entre nous, les filles étaient très solidaires dans l’apprentissage d’un sport qui attirait alors plus par la curiosité que par le “beau jeu”. Je jouais à droite ou dans le milieu. Un samedi, il m’arriva de marquer un but pour lequel je fus félicitée et reçus des congratulations des plus enthousiastes. J’avais démarré balle au pied de l’extrémité du rond central et arrivée aux abords du grand rectangle, j’ai décoché un tir imparable. Je ne sais plus comment j’ai marqué ce but, c’est un bon souvenir. J’ai joué pendant deux saisons, mais je ne connais pas la raison de la dissolution de l’équipe.

Monique Chabot m’explique: “Au départ, le groupe est composé de joueuses de profils divers. Certaines filles sont plus hardies et déjà habituées à taper sur un ballon avec les garçons de leur quartier. J’en faisais partie; de plus, l’eau et la boue ne me dérangeaient pas, tout comme notre gardienne Bernardine qui n’hésitait pas à plonger pour défendre ses filets. Les entraînements étaient assez légers, Monsieur Dautreppe tentait de nous inculquer le règlement et le placement sur le terrain car nous n’avions guère de notions. Il nous faisait courir, caler une balle, effectuer une rentrée et aussi tenter de prendre le ballon de la tête, le tout dans la bonne humeur. Au début de notre apprentissage, le coach qui avait remarqué que je courais facilement, me dit: “Toi, tu joueras à l’avant”.
Après avoir joué plusieurs matchs amicaux, nous avons participé au championnat 1972-1973.
Nous n’avons pas figuré dans la tête du classement, mais je me souviens que nous avions marqué des buts et réalisé de bonnes prestations, grâce aussi à Bernardine qui nous a évité des défaites cuisantes. Nous avons rencontré des équipes telles que Namêche (équipe-phare de l’époque en province de Namur), Auvelais, Gosselies, Wallonia…

Gagné ou perdu, il a toujours régné une excellente ambiance, de la bonne humeur.
Quand notre capitaine Irma Vandevorst s’est mariée, nous avons toutes été invitées à la réception.
Nous avions notre petit groupe de supporters dont, bien sûr, mon papa Albert qui ne manquait pas un match. Il avait lui-même joué à Bambois et en fin de carrière, quelques matchs avec l’équipe des vétérans de Floreffe.”

Monique me signale qu’il arrivait que des supporters adverses leur crient d’aller faire leur vaisselle ou leur soupe. Mais cela ne les affectait guère et elles le prenaient avec le sourire, se rendant compte que cela relevait plus de la taquinerie.
Oserait-on encore crier de la sorte sans risquer un éventuel dépôt de plainte?
Personnellement, je me pose la question.

En 1973, après deux saisons, surprise pour les filles: l’aventure s’arrête. Le club dispose d’un seul terrain foulé par les équipes première, réserve, vétéran. L’avènement d’équipes de jeunes et peut-être le manque de rentabilité de l’équipe féminine scellent le sort de ces courageuses jeunes femmes qui ont gardé un excellent souvenir de cette petite tranche de vie.
Une page se tournait.
Je me souviens que ce fut un évènement dans le village, surtout lors de l’annonce de la création de cette équipe féminine dont plusieurs Floreffoises et Floreffois se souviennent encore.

Des remerciements sont adressés aux dames qui ont livré leurs témoignages et prêté leurs photos. D’autres témoignages ou souvenirs sont les bienvenus.

Michel Barbier et l’équipe Bibliotheca Floreffia

(a) fille de Jean et Gilberte Dohy, marchand de fruits du Coriat
(b) sœur de Chantal
(c) future épouse de Patrick Stévigny, gendarme à Floreffe, tous deux décédés
(d) habitait rue des Hayettes, le père réparait des motos anciennes
(e) fille d’Albert et Eugénie Vandenbossche
(f) sœur de Geneviève
(g) sœur de Françoise
(h) joueur de l’équipe première de Floreffe, entraineur bénévole
(i) fille de Robert et Suzanne Dor
(j) habitait rue des Déportés, vis-à-vis des anciens établissements Biernaux
(k) malheureusement décédée en septembre 2020, fille d’Oscar et Mariette Paquier. Ses cinq frères, Charly (gardien de but de l’équipe première), Gustave, Michel, André et José ont joué à la RUS Floreffe.
(l) fille de Jean et Gilberte Ballieu
(m) fille de Robert et Georgette Marschal
(n) fille de Joseph et Angèle DOR.
(o) sœur d’Irma

(a) épouse de Joseph Renier, marraine de l’équipe
(b) joueur de l’équipe première de Floreffe, entraineur bénévole
(c)  fille d’Alfred et Anna Giovenzana. Son frère Bruno a joué dans toutes les équipes d’âge du club

1. ?
2. ?
3. Françoise HASTIR (a)
4. Rose-Marie DHAYER (b)
5. Chantal DHAYER (c)
6. Evelyne ANDRIES (d)
7. Monique CHABOT (e)
8. Louise-Marie RENIER (f)
9. Bernadette HASTIR (g)
10. ?
11. André DAUTREPPE (h)
12. Bernardine GUISSET, gardienne de but (i)
13. Marie-Paule LEONARD (j)
14. Rose-Marie HASTIR, “goléador” de l’équipe (k)
15. Anita CREVIN (l)
16. Irma VANDEVORST, capitaine de l’équipe (m)
17. Geneviève RENIER (n)
18. Béatrice VANDEVORST (o)

Document reçu de Geneviève RENIER

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Anita CREVIN
2. Chantal DHAYER
3. Rose-Marie DHAYER
4. Angèle DOR (a)
5. Bernadette HASTIR
6. Françoise HASTIR
7. Bernardine GUISSET
8. André DAUTREPPE (b)
9. Evelyne ANDRIES
10. Marie-Paule LEONARD
11. Monique CHABOT
12. Geneviève RENIER
13. Patricia MACAUX (c)
14. Rose-Marie HASTIR

Document extrait du journal Vers l’Avenir daté de 1971-1972

2 Commentaires

  1. Chabot Monique

    Merci pour ce beau reportage. J’en ai les larmes aux yeux. Magnifique travail.

    Réponse
  2. CHARLES HASTIR

    Bonjour les anciens et oui c’est Charly je vie dans les ardennes
    super souvenir et la photo de ma sœur Rose merci
    bien a vous
    Hastir charles

    Réponse

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