Sous l’occupation française – les appelés – Louis LESSIRE
Tableau des conscrits de l’année 1810 pour la commune de Soye-Jodion :
Dieudonné Bajard, domestique ; J.B. Dallemagne, journalier; François Detraux, charron; François Motteaux, domestique; Pierre Philippot, journalier; François Vincent, journalier.
À l’expiration du délai d’un mois, le conscrit qui ne s’était pas présenté devant le bureau de recrutement, était déclaré conscrit réfractaire, condamné à une amende ; ses parents pouvaient être emprisonnés et, lorsque le déserteur était arrêté, il était envoyé dans un corps militaire soumis à une discipline particulière.
Conscrits réfractaires de la commune de Soye :
1807 : J.B.Bernard; son père fut mis en prison.
Jacques Hawys.
Nicolas Ittelet, disparu de la commune, décédé en mai 1810 et enterré clandestinement par son père dans le cimetière de Soye.
1808 : François Bajart, désigné pour servir dans le 2e Régiment de Grenadiers du 2e Corps de la Garde impériale ; condamné en 1809.
Créée en 1804, la Garde impériale était le corps d’élite de la Grande Armée. Au sein de la Vieille Garde, les grenadiers formaient le principal régiment d’infanterie.
1809 : Jean-J.Baufays; son père fut mis en prison en 1810. Après la chute de Napoléon, le roi Guillaume des Pays-Bas lui octroya une pension de 228 francs par an, en 1815.
1812 : Ferdinand Robaux, reconnu ensuite soutien de veuve et exempté.
1813 : Il est signalé que, partis de Namur le 17 septembre 1813, pour rejoindre le dépôt général des conscrits à Metz, François Hawys, de Soye, Remacle, de Spy, Motquin, de Temploux, et Vincent, de Floriffoux, se sont enfuis en route.
Extraits de:
Lessire Louis, Histoire de Soye, Publication du Cercle d’études historiques de l’Entre-Sambre-et-Meuse, Yves-Gomezée, 1969, 261 pages.
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